Elle aménage un petit autobus scolaire américain en chalet nomade

Charlotte a acheté un petit modèle d’autobus scolaire pour le convertir selon ses envies et pouvoir voyager avec. Elle nous invite à visiter son bus aménagé pour nous faire découvrir tous ses secrets de fabrication.

Tu peux retrouver Charlotte et son bus sur son compte Instagram

Préparer la conversion de son bus avant de l’aménager.

Charlotte s’est aidée de Pinterest pour imaginer l’aménagement de son bus, trouver les matériaux, couleurs et autres idées d’aménagement.

Une fois acheté, la conversion du véhicule a pris 6 mois avec l’aide de son père, son conjoint et d’amis.

Son père étant technicien en architecture, elle a pu profiter de son savoir-faire pour bien penser son véhicule.

Il a réalisé les plans du bus selon les idées de Charlotte sur AutoCAD avant de les passer en 3 D. Cela lui a permis de visualiser le bus avant de passer aux étapes de la construction.

Utiliser un logiciel 3D est d’une grande aide, surtout si tu débutes dans le domaine. Tu peux le faire sur SketchUp qui est un logiciel gratuit. Nous avons créé une formation pour t’aider à l’apprivoisé.

Par exemple, la 3D a permis de déterminer l’épaisseur des matériaux selon ta taille de Charlotte.

Les avantages du petit bus scolaire

Contrairement à un autobus pleine longueur (comme le nôtre qui mesure 12 m de long), les petits bus sont plus faciles à conduire et garer.

Même si a l’achat ils peuvent coûter plus cher, la conversion, elle, peut coûter BEAUCOUP moins cher. La surface étant divisé par 2 voire par 3.

Autre avantage, tu n’as pas besoin d’un permis spécial lors de son achat et cela reste plus simple au niveau des assurances.

Pour le moment le bus de Charlotte est assuré comme une voiture.

Quel budget pour aménager un petit bus jaune ?

Charlotte a acheté d’occasion son bus chez Girardin pour une somme de 8500 $ CAD. Au total sa converison lui a coûté 19 000 $ Canadien.

Elle a utilisé quelques bons plans pour réduire les coûts. Un de ses objectifs était de faire beaucoup de récupération de matériaux ou équipements.

Par exemple, son pied de table amovible s’inspire du bras de table Lagun qui coûte environ 250$ (200€). Cependant, elle l’a conçu « maison », à partir de tubes en métal avec des pas de vis. C’est simple et efficace. Le tout pour 30$.

Elle a beaucoup chiné sur Marketplace pour trouver de bonnes affaires.

Charlotte a aussi réduits ses coûts sur son frigo par exemple, en transformant un frigo d’occasion 110V en frigo 12V grâce à l’aide d’un artisan. La facture est passé de 1000$ à 400$.

Elle a aussi réutilisé les banquettes d’origine pour créer son salon.

Toilettes et douches dans un petit bus scolaire ?

Il n’y a pas de salle de bain dans le bus de Charlotte, mais il se cache dans un placard des toilettes de voyage qui sont utilisées quand il n’y a a pas d’autres option à proximité. Ces toilettes se vident des dans espaces dédiées sur les aires de service par exemple.

Pour la douche, avec son conjoint ils utilisent une petite douche portative. Le réservoir est noir. Tu peux donc le remplir et l’exposer au soleil pour que l’eau se réchauffe, ou par temps froid la faire bouillir. Ensuite, une petite pompe à pied permet d’alimenter la pomme de douche.

Ensuite, un système de cerceau attaché à la porte arrière du bus permet de prendre sa douche dehors, loin des regards.

Pour l’évier, tout se passe dans la cuisine. Ils ont fait le choix de garder un système simple, donc pas d’eau chaude ! Un simple réservoir d’eau fraiche sous l’évier connecté à une pompe permet d’avoir de l’eau. Pour l’évacuation, c’est un petit réservoir amovible qu’ils glissent sous le bus au moment de l’utilisation.

Cela leur permet de ne pas avoir à installer un réservoir d’eaux grises sous le bus.

Comment gagner sa vie sur la route pour vivre en bus ?

Charlotte est militaire, mais son travail lui permet d’avoir une deuxième activité complémentaire. Elle est aussi entraîneur certifié, coach en nutrition sportive autonome. Ce statut de freelance lui permet de travailler depuis son bus quand elle n’est pas en mission pour les forces canadiennes. Elle est donc digital nomad à temps partiel !

Ses clients proviennent de la construction de sa communauté sur les réseaux sociaux, mais aussi de l’armée. Elle a trouvé un équilibre qui lui permet aujourd’hui d’avoir le choix et de faire ce qu’elle aime au quotidien.

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