Quand une éruption volcanique rime avec plan galère !

Aujourd’hui nous vous parlons de notre petite galère après avoir terminé notre tour d’Australie. Il faut se le dire, chaque voyage a son lot de galères ! Cette histoire, vous permettra peut-être d’anticiper si vous êtes dans le même cas !

Après avoir fini notre expérience Australienne à Darwin, nous avions réservé un vol pour rejoindre Bali et passer une petite semaine de détente avant de partir explorer l’île de Florès, toujours en Indonésie.

Bloquées à Darwin

Stop ! Vous ne partirez pas d’Australie comme ça, jeunes backpackeuses ! Oh que non ! C’est dame Nature qui en a décidé autrement. On vient d’apprendre l’éruption du Mont Raung sur l’île de Java. Il s’est ensuivi la fermeture de l’aéroport Ngurah Rai à Bali pendant plusieurs jours. Nous étions donc bloquées en Australie… Bon, on garde son calme… Regardons les options qui s’offrent à nous.

Nous avions initialement un vol Darwin-Bali sur Jetstar le 10 juillet. Comme le vol a été annulé, la compagnie nous a proposé de nous mettre sur le vol du lendemain. Nous avons accepté, nous reprenons donc une place dans l’auberge de jeunesse qui est maintenant bien remplie : et oui, nous ne sommes pas les seules dans cette situation…

D’ailleurs nous avons rencontré un anglais à l’auberge, que nous nommerons Peter car nous ne nous souvenons plus de son nom: Il était en panique complète. Souvenez-vous de lui, car nous vous en reparlerons un peu plus tard.

Malheureusement, le lendemain le vol est également annulé et les vols des jours suivants sont tous complets. Et d’ailleurs, ils ne décolleront pas non plus.

À ce moment là, Jetstar nous propose un remboursement. Nous acceptons. Nous avions vu que des vols Air Asia décollaient et qu’il restait de la place. Nous prenons donc des billets. Les dépenses s’alourdissent !

Méfiez-vous des compagnies d’avion

Quelques jours plus tard, nous recevons un email, de Jetstar, heureux de nous offrir un bon d’achat valide uniquement sur la compagnie et non un remboursement comme proposé au départ. Ni une ni deux, Mumu réplique au service clients, sur les réseaux sociaux. Finalement nous avons eu gain de cause.

Conseil : si vous avez des problèmes avec des compagnies d’aviation, écrivez directement sur leurs réseaux sociaux, prenez des captures d’écrans et demandez des justificatifs pour tout. Twitter et Facebook sont vos meilleurs alliés dans ces circonstances.

Entre deux, Peter, nous dit qu’il va prendre un vol pour Java et ensuite traverser en bus et en bateau pour arriver à Bali. Nous apprendrons que son vol pour Java a aussi été décalé. Son périple a dû durer plus de 48h… Motivé le garçon…

De notre côté nous gardons espoir, direction l’aéroport.

Jusqu’à la dernière minute, le vol Air Asia n’est pas confirmé et repoussé d’heure en heure… Nous sommes finalement parties après plusieurs heures de retard mais même en vol, nous n’étions pas sûres d’atterrir à Bali ! En effet, le vol pouvait à tout moment faire demi-tour ou se poser sur une île voisine… Si le vent tournait, le vol était dérouté ! Que de stress ! Clem qui a la trouille en avion depuis quelques vols avait des sueurs froides dans l’avion.

Heureusement, nous avons fait la rencontre de deux belges vraiment sympas, dans la même situation que nous. D’ailleurs, ils nous auront fait pleurer de rire, quand à la douane ils ont écrit « backpackers » sur leurs cartes de sortie comme profession ! Ça n’a pas loupé, ils ont été mis de côté par les douaniers ! Mais ils nous ont rejoint assez vite.

Alors oui, on va nous dire que être bloquées au soleil pendant un tour du monde c’est pas si grave. Mais pour nous, ça a quand même été un moment assez difficile : chaque nuit supplémentaire passée à Darwin nous coûtait une fortune ! En effet, la vie dans les villes en Australie coûte vraiment cher. Par exemple, une nuit en dortoir d’auberge de jeunesse pour 2 nous coûtait 68$ par nuit ! Sans oublier qu’un happy hour à Darwin, c’est une réduction de 0,50$ sur une pinte (choc culturel). Et évidemment, il fallait ajouter les frais de nourriture, la navette pour l’aéroport et le remboursement de Jetstar qui tardait à arriver ! Et nous avions aussi un vol en direction du Japon qui partait quelques jours plus tard, si on le ratait nous étions vraiment dans la *&?%$.

Bref, nous avons réussi à rejoindre Bali, boire un verre sur la plage et regarder les avions atterrir en imaginant les passagers heureux ! Mais qu’on se le dise, ce ne sera pas notre dernière mésaventure avec ce volcan !!