Comment devenir Motion designer freelance ? Rencontre avec Clara Petiteau

Tu es passionné.e par les arts graphiques et tu rêves de devenir motion designer freelance ?

Alors le parcours de Clara Petiteau devrait t’intéresser ! Clara est graphiste et s’est spécialisée dans le motion design. Membre du Campus des Créateurs Nomades, elle a décidé de quitter le salariat et vivre de son activité en freelance.

Pourquoi ce choix de se lancer en indé plutôt que de travailler en agence ? 

Elle nous partage en quoi consiste son métier et te dévoile les 4 grands avantages de devenir freelance. 

🎙️Tu peux retrouver l’interview complète dans le podcast Créateurs Nomades :

🎥 Tu peux aussi retrouver cette interview dans la vidéo ci-dessus !

De graphiste en agence à motion designer freelance

Clara est graphiste et a choisi de se spécialiser dans le motion design, qui la passionne depuis ses études.

Elle travaille actuellement sur des projets de présentation vidéo pour 2 agences différentes, basées à Marseille et Bruxelles, tout en étant à… Palerme, en Italie.

Comment est-ce possible ? Clara est tout simplement devenue digital nomad !

Auparavant salariée dans une agence parisienne, elle a eu envie de nouveauté. Elle s’est donc lancé dans la grande aventure de l’entrepreneuriat et est devenue motion designer freelance.

Qu’est-ce que le motion design ?

Le motion design est une spécialité dans le domaine du graphisme. Comme son nom l’indique, il s’agit de design d’animation, qui consiste à animer des éléments graphiques, que ce soit en 3D ou en 2D.

En étant motion designer, Clara peut ainsi travailler sur des clips, des publicités, des vidéos de présentation, du contenus pour les réseaux sociaux, des animations de titres pour des vidéos, etc. Elle a pour cela appris et développé différentes techniques : stop motion, illustration, animation de photos…

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@Clara Petiteau – Instagram

Clara a toujours été attirée par le motion design, même durant ses études. Ce qu’elle préfère ? Le fait qu’il s’agisse d’un métier en constante évolution. De nouveaux logiciels et de nouvelles fonctionnalités apparaissent sans cesse, ce qui lui demande une formation continue.

Et à chaque fois tu te sens progresser, tout le temps.

Clara

Impossible de s’ennuyer. Voilà un métier parfait pour les multipotentiels !

Les 4 grands avantages de devenir freelance

Salariat ou freelancing ? Si tu hésites encore à te lancer, que tu pèses le pour et le contre, Clara te dévoile, selon elle, les 4 grands avantages de devenir freelance.

1 – Choisir ses missions

Pouvoir choisir elle-même les projets sur lesquels elle travaille a été la première motivation de Clara lorsqu’elle a décidé de devenir motion designer freelance.

En agence, des missions te sont assignées, point. Et tu peux, comme Mumu dans son ancien boulot, t’entendre dire que tu ne peux pas faire telle ou telle chose parce que ce n’est pas « dans ta fiche de poste »…

En étant freelance, tes seules limites sont celles que tu te donnes ! Et si tu veux tenter de nouvelles techniques, tu en as la possibilité puisque… c’est toi le patron 😉

2 – Être libre de ses horaires

Quand on a goûté à la liberté d’organiser ses journées comme on l’entend, il est difficile de revenir en arrière !

Clara apprécie pleinement de pouvoir choisir ses horaires et créer elle-même son planning de travail. Cela lui permet de concilier pleinement sa vie professionnelle et personnelle.

Cela t’offre aussi la possibilité de respecter pleinement ton rythme personnel. Certaines personnes sont plus productives le matin, quand d’autres le sont plutôt le soir.

Mais, attention à la procrastination ! Être freelance demande aussi beaucoup d’autodiscipline. 

3 – Pouvoir travailler de partout dans le monde

Le gros avantage d’être freelance, c’est de pouvoir travailler d’où on veut ! D’une plage du Costa Rica à un café de Copenhague, être digital nomad permet de gagner sa vie de partout dans le monde, pourvu que la connexion Internet soit bonne ! 

Clara est actuellement en Italie. Après avoir passé quelques semaines en coliving à Matera, elle compte rester à Palerme pour quelques mois.

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L’objectif de Clara n’est pas d’être tout le temps en mouvement ; elle compte rester à Palerme tant qu’elle s’y sent bien car elle tient à se concentrer davantage sur son travail de motion designer que sur la logistique qui entoure les départs (achat des billets d’avion, recherche de logements…)

De notre côté, on aime bouger et partir un ou deux mois, puis revenir dans notre « base ».

C’est là tout l’avantage d’être freelance. Certains vont travailler en voyageant, comme Claire Mouly, d’autres s’expatrier quelques mois, voire quelques années à un endroit.

Mais tu peux aussi rester sédentaire et avoir la liberté de partir quelques semaines où tu le souhaites !

On a d’ailleurs rassemblé 49 métiers qui te permettent de devenir digital nomad.

4 – Pouvoir choisir ses clients

Lorsque tu es freelance, tu as la liberté de choisir avec qui tu travailles. Tu n’as donc pas à subir de clients toxiques, et ça, ça n’a pas de prix ! Et Clara en a bien conscience. En tant que salariée en agence, elle n’avait pas le choix. Maintenant si !

Si avec tel client, ça se passe bien, on le garde. Si avec un autre ça se passe mal, on ne le garde pas.”

Clara

Bien sûr, il faut pour cela attirer les « bons clients », ceux qui reconnaissent tes compétences et ta valeur et te considèrent comme un collaborateur. Cela demande une réflexion initiale et un peu de préparation en amont, mais travailler sur des projets que tu kiffes avec des clients que tu adores en vaut la peine, non ?

Comment trouver ses premiers clients ?

C’est LA question qui hante tous les futurs freelances. Comment attirer les clients ? Faut-il démarcher ou pas  ?

Clara, elle, a une tactique :

Parler, tout le temps parler ! »

En somme, elle sème des graines. Elle parle de son activité, partout et tout le temps. Ce n’est pas toujours simple pour elle car elle est plutôt introvertie sur le plan professionnel. Elle doit travailler sur elle pour réussir à se vendre et mettre en valeur son travail.

En revanche, elle est plutôt extravertie et à l’aise dans son milieu social, avec des amis par exemple. Il lui est alors plus facile d’échanger sur le sujet.

C’est ainsi qu’une ancienne collègue d’agence l’a contactée pour lui proposer une mission. Ou encore qu’une autre membre du Campus des créateurs nomades l’a également recommandée à un client. 

Elle a alors pris conscience de la force des recommandations et du pouvoir d’un réseau.

Mais, surtout, elle te conseille avant toute chose de bien réfléchir au type de clients que tu souhaites attirer.

Il faut vraiment bien étudier le type de client qu’on vise, comme une étude de marché, et vraiment analyser leurs besoins.”

Clara

Ainsi, quand tu contactes des prospects, ils se sentiront compris et entendus dans leurs besoins. Tu peux même te spécialiser dans un domaine d’activité en particulier, comme l’a fait Marjolaine Tassin, graphiste d’hôtes.

On ne le répètera jamais assez : mieux vaut savoir à qui tu parles car, en t’adressant à tout le monde, tu ne parles à personne !

C’est LE secret des freelances qui réussissent, et ça Clara l’a bien compris !

Les conseils de Clara pour devenir motion designer freelance

Tu es graphiste et tu es convaincu que devenir freelance est pour toi, mais tu ne sais pas par quoi commencer ? Là encore, Clara a quelques pistes pour toi !

Avancer étape par étape

La première leçon que Clara tire de son parcours entrepreneurial, c’est d’avancer étape par étape.

Par exemple, se sécuriser financièrement quand on se lance est un point très important. Clara a ainsi pu compter sur le chômage. Mais il peut s’agir aussi d’économies. Ou encore, tu peux commencer à travailler en freelance en parallèle de ton travail salarié, puis faire la bascule quand ton activité décolle.

C’est ce qu’on appelle construire sa rampe de lancement ! On t’en parle davantage dans ce guide gratuit que tu peux télécharger ci-dessous.

Se former et s’entourer

Dès qu’elle a pris sa décision de devenir motion designer freelance, Clara a tout de suite senti le besoin de se former et de bien s’entourer pour mettre toutes les chances de son côté.

Au démarrage, on ne sait pas trop où aller, on a plein de questions dans la tête, plein de stress et de peurs avant de se lancer.”

Clara

Elle a alors rejoint le Campus des Créateurs Nomades, notre formation phare pour aider les créatifs à vivre de leur activité et devenir digital nomad.

Elle est ainsi assurée d’avancer étape par étape. Mais ce qui lui plait le plus, c’est d’avoir intégré la communauté du Campus.

C’était une bonne manière de rencontrer des personnes qui vivent les mêmes étapes en même temps que toi, pour ne pas me sentir seule dans ce démarrage.”

Clara

Le fait d’être entourée d’autres créateurs freelances en devenir a beaucoup rassuré Clara, qui a ainsi pu partager ses doutes, ses peurs, et se sentir comprise dans ce processus. Et lui a aussi permis de lutter contre le fléau de la procrastination !

Créer son réseau

Comme Alan Doucet, un autre membre du Campus spécialisé dans la photo culinaire ; Clara a bien compris la force du réseau. Parce qu’être doué dans son travail, c’est bien, mais si tu es le seul à savoir que tu es bon, tu n’en vivras pas !

Il faut alors pouvoir te faire connaître et créer ton réseau. 

En plus d’avoir recontacté d’anciennes collègues, Clara crée du lien avec d’autres freelances sur les réseaux sociaux, simplement dans l’idée de prendre contact avec eux et d’avoir, pourquoi pas, la possibilité d’échanger des compétences.

Tout est réseau, que ce soit la famille, les amis, le travail… Tout est propice à trouver des clients.”

Clara

Mais le réseau n’est pas seulement un vivier possible de clients, c’est aussi un véritable soutien ! Parce qu’être freelance peut t’amener parfois à un sentiment de solitude. Être en contact avec d’autres indés, c’est comme avoir des collègues (sauf que tu as la chance de pouvoir les choisir !)

C’est là que le Campus rentre en jeu, là encore, pour Clara.

Parce que le Campus, mine de rien, c’est aussi un réseau.”

Clara

Étant nous-mêmes freelances, on sait combien se constituer un réseau est primordial dans la réussite de nos activités. C’est pourquoi on organise des équipages au sein du Campus. Il s’agit d’équipes de quelques personnes qui se suivent dans leurs projets pendant 6 semaines. Voire plus, si des affinités se sont créées !

Clara s’est vue ainsi confier une mission par l’une des membres de la communauté, puis elle a été recommandée et a trouvé un client !

Participer à des challenges

Clara a participé à des challenges sur Instagram comme le Motiontober et le 36 Days of Type. En plus de faire connaître son travail, ces défis lui permettent d’apprendre de nouvelles techniques et de développer davantage son style graphique. Elle a réalisé ces défis en même temps que d’autres créateurs.

C’était long et éprouvant, mais on l’a fait ! “

Clara

Une belle fierté, un coup de boost à la confiance en soi, de nouvelles techniques apprises et surtout du partage. Pour Clara, ils représentent avant tout l’occasion de se former à de nouvelles techniques d’animation et de monter en compétences. Même si elle a aussi beaucoup apprécié les retours des gens sur son travail !

C’est une bonne vitrine sur un projet qui dure environ un mois et demi (…) et de voir les réactions des gens, ça te booste encore plus.”

Clara

D’ailleurs, peut-être que de futurs clients se trouvent parmi eux ?

Se lancer et passer à l’action

Si ta rampe de lancement est solidement construite et que ton projet est bien ficelé, il te falloir surpasser tes peurs et sauter le pas ! 

C’est ce qu’a fait Clara, et sans regret ! Elle te conseille cependant d’avoir conscience que tout ne sera pas linéaire, qu’il y aura des périodes d’activités plus intenses que d’autres.

Ce sera le mode de vie freelance.

Cela ne fait plus peur à Clara qui a pris confiance et accepte cette alternance sans paniquer en période creuse. Mais pour ça, pas de secret :

Bien anticiper ses finances aussi, ça rassure.”

Clara

Le coliving, pensé pour les digital nomads

Clara a testé le coliving à Matera. Mais qu’en a-telle pensé ?

Le coliving, c’est une sorte de colocation entre travailleurs nomades, soit freelances soit en remote, qui comprend un espace de coworking et des chambres privées, comme dans une maison. 

C’est une auberge espagnole dans laquelle tu bosses.”

Clara

L’avantage, c’est de faire des rencontres et s’organiser des sorties et/ou des activités, alors qu’on arrive dans un endroit inconnu.

C’est un bon moyen de réseauter !”

Clara

Encore une occasion de semer des graines, de prendre des contacts ! Mais ça ne convient pas à tout le monde, il y a beaucoup de passage, certains restent quelques jours, d’autres quelques mois… Tout dépend de ta personnalité.

Palerme : une ville pour les digital nomads

Clara vit actuellement à Palerme et compte y rester plusieurs mois.

Ce qu’elle aime ici, c’est que Palerme est une ville dans laquelle il y a une grosse communauté d’expatriés, en freelance ou en remote. Les rencontres y sont alors très faciles ! Clara a rapidement noué des contacts avec qui elle part travailler dans des cafés.

Il y a plein de pays différents, de nationalités différentes, plein de profils et de métiers différents.”

Clara

Une vraie richesse pour ceux qui aiment rencontrer de nouvelles personnes !

De plus, les loyers sont abordables. La seule chose, selon Clara, c’est qu’il faut aimer les “villes un peu chaotiques”, ce qui est son cas !

Merci pour cette interview !

Pour suivre Clara Petiteau :

https://www.instagram.com/clarapetiteau/

https://clarapetiteau.com/

À retenir :

• Si on devait résumer les avantages de devenir freelance en un seul mot, ce serait la LIBERTÉ ! Liberté dans le choix des missions et de tes clients, liberté dans tes horaires, et liberté géographique !
• Le motion design est une spécialisation en constante évolution. L’occasion de te former en permanence !
• Si tu souhaites devenir motion designer freelance, construis solidement ta rampe de lancement et passe à l’action !
• Pour constituer ton réseau, parle de ton activité autour de toi, ne manque pas l’occasion de faire de nouvelles rencontres… L’une des petites graines que tu sèmes deviendra peut-être un jour un baobab !