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Travailler gratuitement pour décrocher des contrats avec Mika ? Ça paraît fou, mais c’est exactement la stratégie de Jeremy.
Ce motion designer spécialisé en projection vidéo a transformé ses projets personnels non rémunérés en tremplin vers des collaborations prestigieuses. Son secret pour débuter en motion design et créer rapidement un portfolio percutant.
De Tokyo à Londres, découvre comment il a construit sa réputation et développé une approche qui attire naturellement les gros clients.
Les projets personnels : Le vrai tremplin vers les gros clients
Tu rêves de décrocher des contrats prestigieux comme motion designer ? Jeremy a une stratégie qui fonctionne : miser sur les projets personnels. C’est aussi ce qu’on appelle les projets clés sur le Campus des Créateurs Nomades.
À première vue, ça peut paraître contre-productif. Pourtant, c’est exactement ce qui lui a ouvert les portes de collaborations avec Mika et Philippe Catherine.
Sa règle d’or pour les projets personnels gratuits
Jeremy pose une condition non négociable pour ses projets gratuits : « Si c’est gratuit, c’est moi qui décide et j’ai carte blanche. »
Cette règle change tout. Tu ne subis pas les demandes d’un client qui veut payer en « visibilité ». Tu crées exactement ce que tu veux, comme tu le veux. C’est ton laboratoire créatif.
Jamais Jeremy ne travaillera gratuitement sur un clip vidéo pour un artiste juste pour la visibilité. En revanche, il n’hésite pas à investir des mois sur ses projets personnels en motion design.
Pourquoi ça marche mieux que la prospection classique
Les projets personnels créent quelque chose que les emails de prospection ne peuvent pas faire : de la crédibilité concrète.
Plutôt que d’envoyer des emails qui tombent dans les spams, tu construis ton phare. Les clients viennent naturellement vers toi parce qu’ils voient ton travail rayonner.
Cette approche demande plus de temps au début. Mais elle te positionne comme un créateur unique plutôt que comme un exécutant interchangeable.
Quand Jeremy présente ses réalisations, les clients se projettent immédiatement. Il compare ça à un architecte : « C’est comme un architecte qui aurait déjà fait une première maison. Après, c’est plus facile de débloquer les prochaines. »
Parfois, Jeremy va jusqu’à sortir son portefeuille. Pour certains projets, il paie lui-même les collaborateurs (sound designer, techniciens).
Son raisonnement ?
Je mets de l’argent sur la table parce que ça va me permettre d’expérimenter des choses et je sais qu’après ça sera beaucoup plus facile pour moi de montrer ça à des clients.
Shibuya et Outernet : deux projets qui ont tout changé
La théorie c’est bien, mais les exemples concrets c’est mieux. Voici comment Jérémy a transformé deux projets personnels en tremplins vers des collaborations prestigieuses.
Jeremy tombe sur un concours mapping vidéo à Shibuya avec 80 participants. Sa motivation ? Pas forcément de gagner.
L’intérêt pour moi c’était surtout de me dire, tiens j’ai 4 jours à perdre, je vais faire un projet personnel et l’intégrer dans ce concours.
Résultat ? Il remporte un des trois prix et se retrouve exposé pendant un mois à Shibuya.
Mais le vrai gain, c’est la captation vidéo. Cette vidéo devient son argument commercial n°1 pour démarcher d’autres lieux.
Outernet Londres : 2 mois d’investissement personnel
Fort de sa visibilité à Shibuya, Jérémy repère un lieu immersif incroyable à Londres. Au lieu d’attendre qu’on l’appelle, il prend l’initiative : « C’est moi qui l’ai démarché. »
Il investit 2 mois complets de son temps libre sur ce projet. Le plus dur ? Travailler en parallèle de ses missions rémunérées.
C’est le projet le plus dur que j’ai réalisé tout seul. J’ai dû mettre 2 mois à le faire et c’était intense, très difficile.
Il négocie une captation professionnelle et retourne même sur place pour filmer en 360°. Cette vidéo qu’il partagera sur sa chaîne YouTube devient son portfolio premium.
Ces deux réalisations créent un cercle vertueux. Quand Jeremy présente ses vidéos de Shibuya au lieu Outernet, les décideurs se projettent immédiatement. Puis Outernet lui ouvre des portes encore plus grandes : après ce projet, il décroche la tournée de Mika et la collaboration avec Philippe Katerine.
La leçon ? Guetter les nouvelles ouvertures et être le premier à proposer ses services. Comme le souligne Jeremy : « Il y a toujours un privilège au niveau du timing. »
Travailler avec les Stars : Les coulisses du projet Mika
Jeremy n’a pas contacté Mika directement. Il a été recommandé par un autre motion designer qui avait vu ses visuels d’Outernet. Ce collègue pensait que son style correspondait parfaitement à l’univers de la tournée de Mika.
La leçon ? Ton réseau professionnel devient ton meilleur commercial. En montrant tes projets personnels, tu restes dans l’esprit des autres créateurs qui peuvent te recommander.
Rodeo FX, une compagnie connue pour les effets spéciaux de Game of Thrones notamment, contacte alors Jeremy. Ils venaient de se lancer dans l’événementiel et cherchaient des motion designers spécialisés en projection vidéo.
Ce qui fascine dans cette expérience, c’est le niveau d’échange. Jeremy travaillait via Slack avec Mika et son équipe.
On envoyait des propositions. Il y avait de l’échange, lui et son équipe bien sûr, mais c’était intéressant de voir ses réponses directement sur nos visuels.
Imagine recevoir les retours directs de Mika sur tes créations ! Cette proximité avec l’artiste enrichit énormément le processus créatif.
La réalité du travail à distance
Contrairement aux idées reçues, Jeremy n’a pas voyagé avec la tournée. Il a travaillé entièrement à distance depuis Montréal.
Il y a plein de projets que je fais où je ne vais pas sur place, je suis à distance.
La flexibilité du motion design permet vraiment de travailler de n’importe où. On a d’ailleurs interviewé un couple de créateurs nomades qui travaillaient depuis leur van.
Parmi une douzaine de motion designers, Jeremy a travaillé sur trois chansons. Au final, une seule de ses créations apparaît dans le show télévisé capté par W9. Mais cette unique réalisation suffit à crédibiliser tout son parcours.
Le projet s’est fait dans l’urgence : seulement 3 semaines pour tout réaliser. Une contrainte qui prouve l’importance d’avoir déjà ses workflows et son style développés grâce aux projets personnels.
Philippe Katerine suit naturellement. Après Mika, Jeremy décroche une collaboration avec cet artiste, cette fois directement à Montréal. L’effet boule de neige des projets personnels continue de fonctionner.
Ces expériences transforment complètement la perception de Jeremy sur le marché. Il n’est plus juste un motion designer, il devient le spécialiste de la projection vidéo grand format que les artistes viennent chercher.
De la Technique à la Créativité : Pourquoi l’IA ne remplacera pas le Motion Designer
L’IA comme assistant, pas comme remplaçant
L’intelligence artificielle fait trembler beaucoup de créateurs. Pas Jeremy.
Il utilise l’intelligence artificielle en motion design, mais de manière stratégique. Il se sert d’outils comme Topaz pour agrandir ses rendus quand il travaille sur des projets mapping vidéo avec des résolutions gigantesques.
Pour Outernet, il devait livrer des fichiers de 25 000 pixels en 60 images par seconde. Des specs impossibles à gérer sans assistance technique. L’IA lui permet de travailler au quart de la résolution puis d’upscaler le tout.
Le Roto Brush 3 d’After Effects lui fait aussi gagner un temps précieux. Cette technique de détourage automatique remplace des heures de travail laborieux.
Quand j’ai commencé, on était avec nos petits trucs à essayer de détourer… en rotoscopie là, c’était l’horreur.
Garder la créativité pour soi
Mais Jeremy pose une limite claire.
Je l’utilise pour des choses qui vont être automatisées ou me permettre de pouvoir livrer quelque chose plus rapidement, mais j’ai envie de garder le côté créatif pour moi.
Il ne touche pas aux outils comme Midjourney ou Runway pour générer du contenu créatif. Sa philosophie ? « Je crois que je suis assez créatif, j’ai pas besoin de ça. »
Cette approche te protège sur le long terme. Les clients ne viennent pas chercher juste de la technique, ils viennent chercher ton regard, ton style, ton approche unique.
Le piège de la spécialisation technique
Jeremy met en garde contre un piège classique :
La technique c’est un piège. C’est bien d’avoir de la technique mais il faut qu’elle soit toujours au service de la création.
Il a vu des gens se spécialiser uniquement dans le détourage. Quelques années plus tard, l’IA fait ça en une seconde. Ces spécialistes techniques se retrouvent dépassés.
La solution ? Combiner technique, artistique et secteur d’activité. Jérémy s’est spécialisé en « large scale motion designer » : un motion designer pour des formats géants. Cette niche lui permet de se démarquer au-delà des outils.
Le déclic du motion design de Jeremy ne vient pas d’une école prestigieuse. Il se produit aux Açores, archipel portugais perdu au milieu de l’Atlantique. À ce moment-là, il travaille dans une petite agence comme graphiste où son boss de 30 ans est DJ en parallèle.
Il lui propose de refaire l’identité visuelle de son groupe de dubstep. Le lundi, il annonce à Jeremy qu’il faut habiller les écrans géants pour le show du samedi.
Jeremy se forme en urgence sur des tutoriels pour débuter en motion design, bidouille avec les outils disponibles, filme dans la rue avec un appareil photo qui fait « un peu de vidéo ».
Résultat ?
Mes premières expériences motion ont tout de suite été exposées au public sur des formats géants.
Cette expérience lui apprend quelque chose de crucial : le public ne voit pas les imperfections techniques. Il voit l’émotion, l’impact visuel. Les retours sont positifs alors que c’était du bricolage complet.
Jeremy compare son approche à Koh-Lanta : il faut être survivant. Pendant que d’autres arrêtent ou s’enferment dans des postes corporate, lui continue d’expérimenter.
Sa méthode ? Investir son temps libre différemment. Plutôt que de regarder Netflix, il crée des animations. Ce temps investi devient son avantage concurrentiel. Pas parce qu’il est plus doué, mais parce qu’il pratique plus.
Pour débuter en motion design sans diplôme, Jeremy recommande de se laisser guider par le plaisir. Si tu ressens cette satisfaction en suivant ton premier tutoriel, tu es sur la bonne voie. Le plaisir te fera travailler sans t’en rendre compte et t’accrochera pendant les moments difficiles.
Solo vs Équipe : Comment passer à l’étape supérieure
Après des années à tout faire seul, Jeremy se heurte à un mur. Les projets s’accumulent, les délais se chevauchent et la paternité change ses priorités. Il ne veut plus faire de nuits blanches ni travailler tous les weekends.
Devenir papa transforme complètement l’approche de Jeremy. Il réalise qu’Outernet représente probablement le projet le plus gros qu’il puisse faire tout seul. Au-delà, il faut changer de stratégie.
Sa nouvelle philosophie ?
Tu ne gagnes pas la Ligue des Champions en étant seul. Il faut plus de joueurs. Sinon, tu vas juste être le meilleur joueur de ton quartier.
Pour travailler sur des projets encore plus ambitieux, deux options s’offrent à lui : devenir salarié dans une grosse boîte ou monter ses propres équipes ponctuelles.
La collaboration avec Casimir Perez
Le projet Philippe Katerine illustre parfaitement cette évolution. Jeremy s’associe avec Casimir Perez, spécialiste 3D. Il aurait pu essayer de tout faire lui-même, mais préfère privilégier la qualité du résultat final.
Son raisonnement ?
J’ai envie d’amener le projet plus loin et dans ce cas-là, j’ai envie de travailler avec quelqu’un pour que le projet soit encore plus beau.
Cette approche lui permet de décrocher des budgets plus importants tout en négociant des conditions qui incluent de l’aide. Il ne s’agit plus de faire du volume mais de la valeur ajoutée.
Jeremy fonctionne au cas par cas. Si le budget et le timing le permettent, il travaille seul. Dès que ça devient plus ambitieux, il constitue une équipe projet. Son rôle évolue vers celui de réalisateur et directeur artistique.
Cette position en amont du projet facilite la délégation. Quand il crée les visuels et imagine le scénario, il peut ensuite confier des scènes spécifiques à d’autres motion designers spécialisés. Il chapote l’ensemble sans être obligé d’animer chaque image.
Cette transition reste un work in progress pour Jeremy. Il tâtonne, apprend et s’adapte projet après projet. Mais une chose est sûre : passer à l’équipe lui ouvre des portes vers des projets qu’il n’aurait jamais pu décrocher en solo.
À Retenir : Les conseils de Jeremy pour débuter en Motion Design
Tu veux te lancer dans le motion design freelance ? Voici les points essentiels à retenir du parcours de Jeremy.
Les règles d’or :
Crée tes projets personnels : si c’est gratuit, c’est toi qui décides à 100%
Investis dans tes captations : sans vidéo de qualité, tes projets restent invisibles
Spécialise-toi dans une niche : trouve ton domaine d’expertise comme les formats géants
Laisse-toi guider par le plaisir : c’est lui qui te fera travailler sans t’en rendre compte
Utilise l’IA comme assistant : garde la créativité pour toi, automatise les tâches techniques
Travaille ton réseau : tes collègues peuvent te recommander pour de gros projets
Accepte de collaborer : les plus gros projets nécessitent des équipes
Ne mise pas que sur la technique : développe ton style et ton regard unique
Tu aimerais être accompagné dans le développement de ton activité freelance et de tes projets personnels ?
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Pour Jeremy, cette philosophie ne consiste pas à mentir mais à avoir confiance en sa capacité d’apprentissage. Quand on lui demande s’il sait faire quelque chose, il répond oui puis trouve les ressources pour y arriver.
Il n’y aura jamais le projet idéal pour toi. En fait, c’est à toi d’aller le créer. »
Cette approche lui permet de dépasser ses limites et d’apprendre en étant rémunéré.
Le parcours de Jeremy prouve qu’on peut percer sans être le meilleur techniquement. Sa recette ? Projets personnels avec carte blanche, spécialisation dans une niche et réseau cultivé intelligemment.
L’IA ne remplacera pas ton regard créatif, mais elle peut devenir ton assistante technique.
Pour débuter en motion design, commence par le plaisir, persiste dans l’effort et construis ton phare personnel. Les clients viendront naturellement vers toi.
Si toi aussi tu rêves de devenir freelance, que tu sois motion designer comme Jeremy, ou photographe, vidéaste, graphiste, rédacteur, monteur… nous avons conçu un guide gratuit pour t’aider à démarrer ton projet !
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